LDC Group statement at SB 58
Date: 05 June 2023Déclaration du Sénégal au nom du Groupe des PMA à la plénière d’ouverture conjointe de la Réunion de l’Organe subsidiaire de conseil scientifique et technologique (SBSTA) et de l’Organe subsidiaire de mise en œuvre (SBI)
(English version below)
Présidents des Organes Subsidiaires, Distingués Délégués et Collègues,
- Le Sénégal a le privilège de parler au nom des 46 pays les moins avancés.
- Nous sommes ravis d’être de retour à Bonn dans cette phase de mise en œuvre de l’Accord de Paris et nous tenons à exprimer notre gratitude aux présidents des organes subsidiaires pour votre leadership.
- Le dernier rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat des Nations Unies a réaffirmé qu’il s’agit d’un moment critique où tout ce que nous faisons maintenant marquera notre succès ou notre échec collectif dans la réalisation de notre objectif commun de maintenir la température moyenne mondiale bien en dessous de 2°C. à 1,5°C au-dessus des niveaux préindustriels, conformément à nos besoins prioritaires en tant que PMA.
- Dans ce contexte, le groupe des PMA plaide pour un renforcement du processus de négociation afin de garantir la mise en œuvre d’actions ambitieuses en termes d’atténuation, d’adaptation et de pertes et dommages, conformément aux principes de justice climatique et d’équité.
- Dans la plupart des PMA la récurrence des extrêmes climatiques et leurs fréquences accrues au cours des dernières années témoignent du besoin croissant d’une capacité d’adaptation et d’une réduction des risques de catastrophe. Comme peut en témoigner les impacts du cyclone Freddy sur le Malawi suite à son précédent passage, en février, au Mozambique et à Madagascar, où plus d’un million de personnes ont été touchées et plus de 160 000 personnes déplacées à l’intérieur de leur propre pays, selon les nations unies. En 2022, des inondations et des glissements de terrain meurtriers ont forcé 12 millions de personnes à quitter leur foyer au Népal et Bangladesh.
- Nous devons répondre efficacement aux besoins de nos peuples partout dans le monde, en particulier dans les pays les moins avancés qui sont particulièrement vulnérables aux effets néfastes du changement climatique.
- L’accès au financement sera essentiel dans ce processus. Les besoins et les priorités augmentent, mais la mobilisation des financements est bien en deçà des besoins.
- Les résultats obtenus à la COP 27 ont constitué un véritable bond en avant dans ce processus. Cependant, il sera crucial de maintenir cet élan et d’aller de l’avant.
- Concernant le bilan mondial, nous nous préparons à entamer le troisième et dernier dialogue technique qui nous l’espérons sera focus sur la recherche de solutions en vue de faire avancer ce processus et d’ouvrir la voie à une ambition accrue pour l’action et le soutien.
- Grâce aux discussions du groupe de contact conjoint, nous sommes convaincus que nous réussirons une transition en douceur de la phase technique à la phase politique au cours de cette session.
- En tant que résultat, notre groupe soutient une décision de la CMA avec une annexe technique qui peut être complétée par une déclaration politique et une décision de couverture. Nous militons pour que la décision de la CMA fournisse un résumé complet des discussions techniques et proposons des étapes claires pour le suivi et la responsabilisation des actions. Nous devons également définir une feuille de route claire pour le post 2023 en vue de mettre en œuvre les recommandations du GST et de maintenir la transparence et la responsabilité, afin d’atteindre les objectifs de l’Accord de Paris.
- Sur l’atténuation, d’immenses efforts doivent être déployés dans notre engagement collectif de limitation de l’augmentation de la température mondiale et d’atteinte des objectifs de l’Accord de Paris. Le Groupe des PMA croit fermement que le programme de travail sur l’atténuation jouera un rôle important dans l’accélération de l’action et dans la garantie d’une approche holistique des défis d’atténuation au cours de cette décennie critique d’action.
- Alors que nous sommes déjà engagés dans le “Premier dialogue mondial et le premier événement axé sur l’investissement dans le cadre du programme de travail sur l’ambition et la mise en œuvre de l’atténuation de Charm el-Cheikh”, nous estimons qu’il devrait y avoir un espace séparé dans l’ordre du jour de l’agenda pour commencer à négocier le texte concernant le ” Programme de travail sur l’atténuation », considérant qu’il y aura un temps extrêmement limité pour ces discussions lors de la COP 28.
- En ce qui concerne les éléments scientifiques, nous sommes également impatients de nous engager avec la communauté scientifique et de recherche qui est invitée à présenter ses conclusions, à fournir des conseils d’experts et à s’engager lors de la quinzième réunion du dialogue sur la recherche et de l’événement spécial SBSTA-GIEC. Nous invitons également les parties à envisager de donner des orientations au GIEC pour aligner leur prochain cycle d’évaluation sur le deuxième bilan mondial, tout en préparant des conclusions liées à la recherche et un éventuel projet de décision sur la fin du sixième cycle d’évaluation du GIEC.
- Sur la transition juste, notre groupe comprend que le concept de « transition juste » a évolué au fil des ans et nous pensons qu’il est très important de lui accorder une importance capitale. Soutenir et encourager la transition énergétique et l’accès à l’énergie dans les PMA, y compris la participation du secteur privé, en particulier les PME ayant une capacité et une expérience limitées, est important pour réaliser la transition juste envisagée. Les moyens financiers et autres moyens de mise en œuvre sont cruciaux pour une transition juste, en particulier pour les PMA, y compris la transition des sources d’énergie traditionnelles vers des sources d’énergie modernes et renouvelables. L’assistance aux actifs bloqués est aussi essentielle pour garantir qu’aucun d’entre nous ne soit laissé pour compte.
- Sur l’adaptation, le Groupe des PMA s’est engagé à faire avancer les travaux dans le Cadre du GGA. Dans l’ensemble, nous attendons un cadre qui doit non seulement être flexible, contextuel et comparable, mais aussi qui doit également être juste et équitable vis-à-vis des capacités des différents pays. Dans le même temps, il doit souligner l’importance des moyens de mise en œuvre adéquats, y compris le financement, le renforcement des capacités et le transfert de technologie.
- Pour nous, il est également important que le cadre garantisse des systèmes solides de suivi, d’évaluation et d’apprentissage en vue de soutenir les actions d’adaptation, à différentes échelles, y compris locale, nationale, régionale et transnationale.
- Nous espérons que les discussions de cette session, ainsi que les ateliers qui se déroulent cette année, ouvriront la voie à un cadre global et des liens clairs avec le GST qui sera convenu et adopté lors de la COP28. Nous continuerons à participer aux discussions, à partager nos expériences et à collaborer avec toutes les parties prenantes concernées pour des sessions productives et instructives.
- Sur les pertes et préjudices, nous soulignons notre préoccupation quant au fait que les pertes et préjudices continuent d’être réduits au minima dans le processus du bilan mondial. La lutte contre les pertes et préjudices est un pilier central de l’Accord de Paris avec son propre article distinct. Ainsi, le bilan de la mise en œuvre de l’Accord de Paris doit inclure une évaluation honnête des progrès accomplis pour renforcer l’action et le soutien pour faire face aux pertes et préjudices.
- Nous voudrions également nous assurer que les informations importantes notées dans le cadre du Comité transitoire sur les pertes et préjudices – y compris le rapport de synthèse, le rapport du premier atelier du TC et les 33 études de cas de pays et d’organisations – soient reprises et visiblement reflétées dans le bilan mondial. Les pertes et les préjudices doivent se voir accorder leur propre place, distincte de l’adaptation, dans ce cycle et les cycles suivants du bilan mondial.
- Dans ce contexte, nous sommes préoccupés par le fait que la troisième réunion du dialogue technique n’ait qu’une seule table ronde consacrée à « l’adaptation incluant les pertes et les préjudices », et qu’elle ne fournit qu’un espace pour envisager des « arrangements de financement» plutôt que la question d’un soutien public basé sur des subventions à nos pays pour faire face aux pertes et aux préjudices.
- De même, l’événement World Café n’a qu’un seul sujet axé sur les pertes et préjudices et sa portée est étroite, ne couvrant que les événements à évolution lente. Les PMA sont clairs sur le fait que nous avons besoin de fonds pour faire face à la fois aux événements météorologiques à évolution lente et extrêmes dans le cadre de la CCNUCC et de l’Accord de Paris, et le processus du bilan mondial doit fournir un espace pour la prise en compte des deux sujets.
- Nous remercions également le président du SBI pour l’agenda du Dialogue de Glasgow et apprécions qu’il couvre plusieurs phases de traitement des pertes et préjudices, y compris la réponse, le relèvement, la réhabilitation et la reconstruction. Nous avons l’impression d’avoir largement entendu lors de la première réunion du Comité de transition et du premier atelier les points de vue et les contributions des bailleurs de fonds extérieurs à la CCNUCC. Bien que nous apprécions leur rôle dans les accords de financement existants, nous pensons que nous devons maintenant examiner la manière dont ces accords de financement peuvent être intégrés à la COP et à la CMA.
- Nous attendons avec impatience de travailler de manière constructive pour sélectionner l’organisation hôte du secrétariat du Réseau de Santiago pour cette session.
- Nous savons que le financement climatique est critique pour la mise en œuvre des actions climatiques. Il sera crucial de refléter nos besoins financiers et nos priorités dans les processus en cours de GGA, du programme de travail d’atténuation et des pertes et préjudices.
- Nous espérons également que les discussions sur le nouvel objectif quantifié collectif seront ciblées et permettront de progresser sur le sujet clé du quantum. Nous devons fournir des options d’objectifs quantifiés qui soient ambitieux et solides, et reflètent les besoins et les priorités des pays en développement en vue d’intensifier l’action climatique sur l’atténuation, l’adaptation et la lutte contre les pertes et les préjudices.
- Nous attendons également que le Comité permanent des finances fasse avancer les travaux sur le doublement du financement de l’adaptation pour une décision au CMA5, qui sera cruciale pour la formulation et la mise en œuvre des plans nationaux d’adaptation dans les PMA.
- Concernant l’article 6 de l’accord de Paris, nous avons encore un certain nombre d’éléments à traiter pour la pleine opérationnalisation des obligations de rapportage en vertu de l’article 6.2 ainsi que l’infrastructure que les parties utiliseront pour suivre leurs approches coopératives, et d’autres questions. Des aspects importants liés au processus d’autorisation en vertu de l’article 6.4 nécessiteront une discussion plus approfondie, entre autres éléments.
- En tant que PMA, nous avons besoin de tous ces outils possibles pour rendre ces processus et infrastructures accessibles et applicables. Nous espérons que nous pourrons utiliser judicieusement ce temps à Bonn pour détailler davantage ces processus et développer les orientations et outils nécessaires d’une manière qui inclut les pays les plus vulnérables ; et que nous pouvons progresser sur le programme de renforcement des capacités de l’article 6, en particulier pour nous assurer que les PMA et les PEID seront au même niveau que la plupart des parties en termes de compréhension des instruments des marchés du carbone, compte tenu de notre expérience très limitée dans ce domaine. Ne nous laissez pas de côté sur l’article 6. Dans le même temps, nous espérons qu’il y aura plus de clarté sur les possibilités de mise en œuvre des NMA dans le cadre du programme de travail de l’article 6.8 et de la plate-forme Web de la CCNUCC.
- Sur la transparence, nous avons atteint le moment de la mise en œuvre. Les premiers rapports sur la transparence sont attendus d’ici 2024. Cependant, les PMA ont besoin d’appui pour renforcer les capacités nationales, les dispositions nationales et être en mesure de rendre compte avec succès de l’action et du soutien en matière de climat.
- Au cours de cette session, nous avons l’occasion de commencer à concevoir un système capable de fournir un soutien adéquat, prévisible et opportun aux pays en développement. Nous devrons tirer les leçons de l’expérience acquise dans le cadre de la Convention climat et mettre en place un système amélioré capable de surmonter efficacement les défis actuels en matière de renforcement des capacités et d’établissement de rapports pour les PMA.
- Le Groupe des PMA estime que la fourniture d’un soutien financier et technique devrait être axée sur les priorités et circonstances nationales des pays, à long terme en vue de faire face à la complexité croissante des rapports de transparence, coordonnée avec d’autres instruments de notification pour éviter la duplication des efforts pour couvrir les domaines de rapportage nouveaux et émergents.
- Sur l’agriculture, le PMA a reconnu les bons progrès et les résultats des ateliers Koronivia Joint Work on Agriculture conclus lors de la COP27. C’est le moment de l’opérationnalisation du travail conjoint de quatre ans de Charm el-Cheikh sur la mise en œuvre de l’action climatique concernant l’agriculture et la sécurité alimentaire, y compris la mise en œuvre des résultats du travail conjoint de Koronivia sur l’agriculture et des activités précédentes traitant des questions liées à l’agriculture, et convenir de certains sujets futurs à examiner lors de la COP28.
- Sur le développement et le transfert de technologie, en tant que PMA, nous saluons l’inclusion du point 15 de l’ordre du jour du SBI : « Liens entre le mécanisme technologique et le mécanisme financier de la Convention ». Le soutien financier est essentiel pour les PMA, car il nous permet d’accéder aux technologies climatiques essentielles à la mise en œuvre des actions d’atténuation et d’adaptation.
- Il est important que le mécanisme financier et le mécanisme technologique continuent de renforcer leur coopération et leur collaboration en vue d’améliorer l’adéquation et l’accès simplifié au financement, pour l’acquisition des technologies climatiques écologiquement et socialement rationnelles requises. Ce point de l’ordre du jour relève du mandat de la COP et nous devons poursuivre ses délibérations afin de surmonter les défis auxquels sont confrontés les PMA en ce qui concerne l’adéquation et l’accès aux ressources financières pour les technologies climatiques.
- Nous saluons le programme de travail conjoint du CTCN et du CET. Le contenu du programme de travail devrait être guidé par les besoins prioritaires des PMA tels qu’ils figurent dans les résultats respectifs de l’évaluation des besoins technologiques, afin de faire progresser les principes de la demande et de l’appropriation nationale.
- En ce qui concerne le renforcement des capacités, c’est un point crucial pour tous les pays en développement, mais surtout pour les PMA. Il est nécessaire de renforcer la capacité de nos pays à élaborer, mettre à jour et mettre en œuvre des plans d’adaptation et d’atténuation, et d’augmenter le financement d’initiatives concrètes de renforcement des capacités, en particulier pour combler les lacunes actuelles et émergentes en matière de capacités, telles qu’identifiées dans le cadre de renforcement des capacités pour les pays en développement.
- Nous appelons à un suivi et une évaluation efficaces et renforcés de la mise en œuvre du cadre pour le renforcement des capacités dans les pays en développement, afin de garantir son efficacité à avoir un impact réel sur le terrain. Les PMA attendent avec intérêt l’accélération des préparatifs de l’examen du Programme de travail sur le renforcement de capacités, qui devrait aboutir à un examen complet de ses travaux et de ses contributions à la catalyse des efforts mondiaux de renforcement des capacités.
- Sur le Genre et changement climatique, Le Groupe des PMA apprécie le travail que les Parties et les parties prenantes ont accompli pour mettre en œuvre divers mandats en matière d’égalité des sexes dans le cadre de la Convention, le programme de travail de Lima renforcé sur l’égalité des sexes et son plan d’action sur l’égalité des sexes.
- Le Groupe des PMA salue le travail louable d’intégration du genre réalisé par les organes constitués. Cependant, nous déplorons la lenteur des progrès dans la réalisation de l’objectif d’équilibre entre les sexes. Nous sommes impatients de travailler avec les Parties pour rechercher des solutions permettant de surmonter les obstacles à la participation des femmes aux processus de la CCNUCC en vue de la COP29 lorsque nous examinerons le plan d’action sur l’égalité des sexes.
Présidents, coprésidents, distingués délégués et collègues,
- Soyez assurés, Messieurs les Présidents, que le Groupe des PMA est prêt à s’engager pleinement de manière constructive avec les autres groupes et à vous soutenir pour faire avancer ce processus vers la COP28.
- Nous espérons que les sessions des deux prochaines semaines seront productives.
Merci beaucoup
Statement by Senegal on behalf of the LDC Group to the joint opening plenary of the Meeting of the Subsidiary Body for Scientific and Technological Advice (SBSTA) and the Subsidiary Body for Implementation (SBI)
Chairpersons of Subsidiary Bodies, Distinguished Delegates and Colleagues,
- Senegal has the privilege of speaking on behalf of the 46 least developed countries.
- We are delighted to be back in Bonn in this implementation phase of the Paris Agreement and we would like to express our gratitude to the chairs of the subsidiary bodies for your leadership.
- The latest report from the United Nations Intergovernmental Panel on Climate Change has reaffirmed that this is a critical time when everything we do now will mark our collective success or failure in achieving our common goal of keeping the global average temperature well below 2°C. 1.5°C above pre-industrial levels, in line with our priority needs as LDCs.
- In this context, the LDC group pleads for a strengthening of the negotiation process in order to guarantee the implementation of ambitious actions in terms of mitigation, adaptation and loss and damage, in accordance with the principles of climate justice and equity.
- In most LDCs, the recurrence of climate extremes and their increased frequencies in recent years testify to the growing need for adaptive capacity and disaster risk reduction. As can be seen from the impacts of Cyclone Freddy on Malawi following its previous passage, in February, in Mozambique and Madagascar, where more than a million people were affected and more than 160,000 people displaced inside their own country, according to the United Nations. In 2022, deadly floods and landslides forced 12 million people from their homes in Nepal and Bangladesh.
- We must respond effectively to the needs of our peoples everywhere, especially in the least developed countries which are particularly vulnerable to the adverse effects of climate change.
- Access to finance will be essential in this process. Needs and priorities are increasing, but the mobilization of funding is well below the needs.
- The results obtained at COP 27 were a real leap forward in this process. However, it will be crucial to maintain this momentum and move forward.
- Regarding the GST, we are preparing to begin the third and final Technical Dialogue which we hope will focus on finding solutions to move this process forward and pave the way for increased ambition for action and support.
- Through the discussions at the joint contact group and updates from the High-level committee, we are confident that we will achieve a smooth transition from the technical phase to the political phase during this session.
- As an output, our group supports a CMA decision with a technical annex that can be supplemented further by a political declaration and cover decision. We expect the CMA decision to provide a comprehensive summary of the technical discussions and offer clear steps for monitoring and ensuring accountability for actions. As we take stock, we also have to define a clear roadmap after 2023 to implement the recommendations from the GST to maintain transparency and accountability, so as to achieve the goals of the Paris Agreement.
- On mitigation, immense efforts must be made in our collective endeavour to limit global temperature rise and achieve the goals of the Paris Agreement. We firmly believe that the Mitigation Work Programme plays an important role in accelerating action and in ensuring a holistic approach to mitigation challenges in this critical decade of action.
- While LDCs have engaged in the ‘First global dialogue and first investment-focused event under the Sharm el-Sheikh mitigation ambition and implementation work programme’, we believe that there should be a separate space in the agenda to start negotiating the text regarding the ‘Mitigation Work Programme’ considering that there will have extremely limited time for these discussions during the COP 28.
- Regarding science items, we also look forward to engaging with the research and scientific community, which is invited to present findings, provide expert guidance, and engage during the fifteenth meeting of the research dialogue and the SBSTA–IPCC special event. We also invite parties to consider giving guidance to the IPCC to align their next assessment cycle with the second Global Stock Take, while preparing conclusions related to research and a possible draft decision on the finish of the sixth IPCC assessment cycle.
- On the just transition, our group understands that the concept of “just transition” has evolved over the years and we believe that the issue is very important to engage with. Supporting and encouraging energy transition and energy access in LDCs, including the participation of the private sector, particularly SMEs with limited capacity and experience, is important in realising the envisioned just transition. Financial and other means of implementation are crucial for a just transition, particularly for LDCs, including transitioning from traditional to modern and renewable energy sources and providing assistance for stranded assets, is essential for ensuring that none of us are left behind.
- On adaptation, the LDC Group is committed to taking work forward under the GGA Framework. Overall, we expect a framework that must not only be flexible, contextual and comparable, but also must be fair and equitable vis-à-vis the capacities of different countries. At the same time, it should emphasize the importance of adequate means of implementation, including financing, capacity building and technology transfer.
- For us, it is also important that the framework ensures strong monitoring, evaluation and learning systems to support adaptation actions, at different scales, including local, national, regional and transnational.
- We hope that the discussions in this session, as well as the workshops happening this year, will pave the way for a framework with global overarching goals and clear links to the GST to be agreed and adopted at COP28. We will continue to engage in the discussions, share our experiences and collaborate with all relevant stakeholders for productive and insightful sessions.
- On loss and damage, we underscore our concern that loss and damage continue to be minimized in the global stocktake process. Addressing loss and damage is a central pillar of the Paris Agreement with its own separate article. Thus, the review of the implementation of the Paris Agreement must include an honest assessment of the progress made to strengthen action and support to address loss and damage.
- We would also like to ensure that the important information noted as part of the Transitional Committee on Loss and Damage – including the summary report, the report of the first TC workshop and the 33 country and organization case studies – are taken up and visibly reflected in the global balance sheet. Loss and damage should be given their own place, separate from adaptation, in this and subsequent cycles of the global stocktake.
- In this context, we are concerned that the third meeting of the technical dialogue has only one round table devoted to “adaptation including loss and damage”, and that it only provides a space to consider “funding arrangements” rather than the issue of grant-based public support to our countries to deal with loss and damage.
- Similarly, the World Café event has only one topic focused on loss and damage and its scope is narrow, covering only slow-moving events. LDCs are clear that we need funds to address both slow onset and extreme weather events under the UNFCCC and the Paris Agreement, and the global stocktake process must provide a space for the consideration of both subjects.
- We also thank the SBI Chair for the Glasgow Dialogue agenda and appreciate that it covers multiple phases of addressing loss and damage, including response, recovery, rehabilitation and reconstruction. We have the impression that during the first meeting of the Transition Committee and the first workshop, we heard widely the views and contributions of donors outside the UNFCCC. While we appreciate their role in existing funding agreements, we believe we now need to consider how these funding agreements can be incorporated into the COP and CMA.
- We look forward to working constructively to select the host organization of the Santiago Network secretariat for this session.
- We know that climate finance is critical for the implementation of climate actions. It will be crucial to reflect our financial needs and priorities in the ongoing processes of GGA, Mitigation Work Programme and Loss and Damage.
- We also expect that discussions on the New Collective Quantified Goal will be focussed and deliver progress on the key subject of quantum. We need to provide quantified goal options that are ambitious and robust, and reflect the needs and priorities of the developing countries to scale up climate action on mitigation, adaptation, and addressing loss and damage.
- We also expect the Standing Committee on Finance to advance the work on doubling of adaptation finance for decision at CMA5. This is crucial for the LDCs formulation and implementation of National Adaptation Plans.
- On Article 6 of the Paris Agreement, we still have a number of items to address for the full operationalization of the reporting obligations under Article 6.2 as well as the infrastructure that the parties will use to track their cooperative approaches, and other issues. Important aspects related to the authorization process under Article 6.4 will require further discussion, among other elements.
- As LDCs, we need all these possible tools to make these processes and infrastructures accessible and applicable. We hope that we can use this time in Bonn wisely to further detail these processes and develop the necessary guidance and tools in a way that includes the most vulnerable countries; and that we can make progress on the Article 6 capacity building agenda, in particular to ensure that LDCs and SIDS will be on par with most parties in terms of understanding carbon market instruments, given our very limited experience in this area. Don’t leave us aside on article 6. At the same time, we hope that
- on transparency, we have reached the moment of implementation. The first transparency reports are expected by 2024. However, LDCs need support to build national capacity, national arrangements and be able to successfully report on action and support for transparency. climate.
- In this session, we have the opportunity to start designing a system that can provide adequate, predictable and timely support to developing countries. We will need to learn from the experience gained under the Climate Convention and put in place an improved system that can effectively overcome the current capacity building and reporting challenges for LDCs.
- The LDC Group believes that the provision of financial and technical support should be focused on countries’ national priorities and circumstances, in the long term to address the growing complexity of transparency reporting, coordinated with other instruments to avoid duplication of effort to cover new and emerging reporting areas.
- On agriculture, the LDCs recognized the good progress and results of the Koronivia Joint Work on Agriculture workshops concluded during COP27. This is the moment for the operationalization of Sharm el-Sheikh’s four-year joint work on the implementation of climate action regarding agriculture and food security, including the implementation of the results of the joint work of Koronivia on agriculture and previous activities dealing with agriculture-related issues, and agree on some future topics to be discussed at COP28.
- On the development and transfer of technology, as LDCs, we welcome the inclusion of SBI agenda item 15: “Linkages between the technology mechanism and the financial mechanism of the Convention”. Financial support is essential for LDCs, as it allows us to access climate technologies essential for the implementation of mitigation and adaptation actions.
- It is important that the financial mechanism and the technology mechanism continue to strengthen their cooperation and collaboration with a view to improving the adequacy and simplified access to finance, for the acquisition of the required environmentally and socially sound climate technologies. This agenda item falls within the mandate of the COP and we need to continue its deliberations in order to overcome the challenges faced by LDCs with regard to adequacy and access to financial resources for climate technologies.
- We welcome the joint work program of the CTCN and the TEC. The content of the work program should be guided by the priority needs of LDCs as reflected in the respective results of the technology needs assessment, in order to advance the principles of demand and national ownership.
- On capacity building, this is crucial for all developing countries, but especially for LDCs. There is a need to strengthen the capacity of our countries to develop, update and implement adaptation and mitigation plans, and to increase funding for concrete capacity-building initiatives, in particular to address the current and emerging capacity gaps, as identified in the capacity-building framework for developing countries.
- We call for effective and strengthened monitoring and evaluation of the implementation of the framework for capacity building in developing countries, to ensure its effectiveness in having real impact on the ground. The LDCs look forward to the acceleration of preparations for the review of the Capacity Building Work Programme, which should culminate in a comprehensive review of its work and its contributions to catalysing global capacity building efforts.
- On gender and climate change, LDC Group appreciates the work that Parties and stakeholders have done to implement various gender equality mandates under the Convention, the enhanced Lima work program on gender equality and its action plan on gender equality.
- The LDC Group commends the commendable gender mainstreaming work done by the constituted bodies. However, we regret the slow progress in achieving the goal of gender balance. We look forward to working with Parties to seek solutions to overcome barriers to women’s participation in UNFCCC processes leading up to COP29 when we review the gender action plan.
Chairs, Co-Chairs, Distinguished Delegates and Colleagues,
- Rest assured, Honourable Chairs, that the LDC Group stands ready to engage fully and constructively with other groups and support you in moving this process forward towards COP28.
- We hope that the sessions over the next two weeks will be productive.
Thank you so much
Filed under: 2023, Adaptation, Agriculture, Article 6, Capacity Building, Climate Finance, Gender, Global Stocktake, Just Transition, LDC Group Statements, Loss and Damage, Mitigation, Resources, Senegal, Technology, Transparency