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Least Developed Countries react to the IPCC’s Working Group II report: “Our vulnerabilities are laid bare”

Date: 28 February 2022

28 February 2022 – Dakar, Senegal: Madeleine Diouf Sarr, Chair of the Least Developed Countries (LDC) group, representing 46 of the poorest countries that are most vulnerable to climate change while being least responsible for it, comments on the Working Group II report from the Intergovernmental Panel on Climate Change:

 “Our vulnerabilities are laid bare in this report. The science is telling us we are already reaching the limits of what we can adapt to at 1.1°C. At 1.5°C we know we will lose more still. The world must pursue both mitigation and adaptation at speeds and scales beyond what we have seen.

This requires cooperation at a global scale. 

I point to the multiple references that emphasise the need for dedicated and accessible finance for successful adaptation measures. Here we know more can and must be done. It was confirmed last year that developed countries failed in their commitment to deliver $100 billion in climate finance by 2020. The short fall must be made up urgently, to support our people to adapt to the worsening impacts the report confirms are coming. 

The report is clear that there is no climate resilient development for vulnerable countries above 1.5°C. Our very survival is at stake. Adaptation has its limits, and climate change impacts are already outstripping efforts to adapt, resulting in loss and damage. 

On loss and damage, the science confirms what we are already seeing: climate change is causing irreversible harm to our people and their homes. It is stripping away livelihoods and causing devastation to the most vulnerable communities. The least developed countries are disproportionately affected. Just this month Cyclone Batsirai devastated Madagascar, killing more than 120 people and leaving 30,000 displaced. Loss and damage cannot be ignored, and we as a group will continue pushing for dedicated finance.

What country can say they are doing enough? In Glasgow all countries agreed to revisit 2030 targets this year in an effort to bridge the gap between what is being done and what is needed to limit warming to 1.5°C. It’s time for world leaders, especially the G20, to deliver on their promises.”

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Réaction des Pays les moins avancés au rapport du Groupe de travail II du GIEC : « Nos vulnérabilités sont mises à nu »

28 février 2022 – Dakar, Sénégal : Madeleine Diouf SARR, présidente du groupe des Pays les moins avancés (PMA), qui représente 46 des pays les plus pauvres, les plus vulnérables au changement climatique tout en étant les moins responsables de ce phénomène, a commenté le rapport du Groupe de travail II du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat :

« Nos vulnérabilités sont mises à nu dans ce rapport. La science nous dit que nous atteignons déjà les limites de notre capacité d’adaptation à 1,1 °C. À 1,5 °C, nous savons que nous subirons des pertes encore plus importantes. Le monde doit s’efforcer de mettre en œuvre des mesures d’atténuation et d’adaptation à des vitesses et à des échelles dépassant ce que nous avons connu jusqu’à présent.

Cela nécessite une coopération à l’échelle mondiale.

J’attire l’attention sur les multiples références qui soulignent la nécessité d’un financement dédié et accessible pour des actions d’adaptation efficaces. Nous savons que nous pouvons et devons faire davantage dans ce domaine. Il a été confirmé l’année dernière que les pays développés n’ont pas respecté leur engagement de fournir 100 milliards de dollars de financement pour le climat à l’horizon 2020. Ce manque à gagner doit être comblé de toute urgence, afin d’aider nos populations à s’adapter aux impacts de plus en plus graves qui vont se produire, comme le confirme le rapport.

Le rapport indique clairement que les pays vulnérables ne peuvent pas se développer de façon résiliente au climat au-delà de 1,5 °C. Notre survie même est en jeu. L’adaptation a ses limites, et les impacts du changement climatique dépassent déjà les efforts d’adaptation, entraînant des pertes et dommages.

En ce qui concerne les pertes et dommages, la science confirme ce que nous constatons déjà : le changement climatique cause des dommages irréversibles à nos populations et à leurs foyers. Il prive les communautés les plus vulnérables de leurs moyens de subsistance et cause des ravages. Les pays les moins avancés sont touchés de manière disproportionnée. Rien que ce mois-ci, le cyclone Batsirai a dévasté Madagascar, tuant plus de 120 personnes et faisant 30 000 déplacés. Les pertes et dommages ne peuvent être ignorés, et nous, en tant que groupe, continuerons à faire pression pour un financement spécifique à ce problème.

Quel pays peut dire qu’il en fait assez ? À Glasgow, tous les pays ont convenu de réexaminer cette année les objectifs pour 2030 afin de combler l’écart entre ce qui est fait et ce qui est nécessaire pour limiter le réchauffement à 1,5 °C. Il est temps que les dirigeants mondiaux, en particulier le G20, concrétisent leurs promesses. »

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